| CINE FESTIVALES |
Visions du réel 2014
— del 25.04. al 03.05.14., NYON —
L’Amérique latine récompensée à Visions du Réel
— Filmar en Amérique Latine —
L’Amérique latine était à l’honneur lors de la clôture du festival Visions du Réel le 2 mai 2014 avec quatre films de ce continent récompensés. Le film mexicain Café, du réalisateur Hatuey Viveros Lavielle, a été salué par le Jury Compétition internationale longs métrages recevant le Sesterce d’or. La qualité du documentaire a également été relevée par le Jury Interreligieux qui lui a décerné une mention spéciale. À travers un regard intime et contemplatif, Hatuey Viveros dépeint le portrait d’une famille indigène productrice de café au Mexique. Le film Tiempo nublado de la réalisatrice paraguayenne Arami Ullón a remporté le Sesterce d’argent décerné par le Jury Regard neuf récompensant le meilleur premier long métrage. Par sa production majoritairement suisse, le film a également été salué d’une mention spéciale par le Jury Cinéma Suisse. Dans ce premier long-métrage, Arami Ullón filme sa relation avec sa mère qui souffre d’une maladie dégénérative. Le film Propaganda du collectif chilien MAFI a quant à lui reçu le Prix du Jury George Foundation pour le moyen-métrage le plus innovant de la Compétition internationale. Ce film explore les rouages politiques en retraçant les événements de la dernière campagne présidentielle qui s’est tenue en 2013 au Chili. La relève latino-américaine est également prometteuse grâce au film brésilien PS São Paolo de Leni Huyghe. Le film tourné dans l’obscurité de la métropole brésilienne a obtenu le prix du Jeune public décerné par le Jury des jeunes pour le meilleur film de la section Premiers pas. La 45e edition du festival documentaire nyonnais témoigne ainsi de la vitalité du cinéma latino-américain. À côté des exploits en provenance de ce continent, la production du Moyen-Orient et des Pays de l’Est s’est également fait remarquer lors du Palmarés 2014, témoignant de la vitalité des cinémas du Sud et de l’Est. En esta misma página publicaremos una reseña del filme «Monte adentro» (Colombia), escrita por Ricardo Pinzón (UNIL), redactor de PuntoLatino. |
→ Nota sobre «Monte adentro» de Nicolás Macario Alonso (Colombia, Argentina 2014), por Ricardo Pinzón de PuntoLatino: V E R …
Filmes de o sobre América Latina, España y Portugal
A campanha do creoula, Andre Valentim Almeida, Portugal
A Idade da piedra, Ana Vaz, Brasil
Cabezón, Jairo Boisier, Chili
Café (Cantos de humo), Hatuey Viveros Lavielle, 80?, 2014, México
25.04 16h00, Salle communale | 26.04 12h15, Capitole 1
Jorge est un jeune Mexicain indigène qui va devenir le premier avocat à représenter le peuple de sa région. Sa sœur de seize ans est enceinte et doit décider si elle garde l’enfant ou si elle poursuit sa scolarité. Tout en nettoyant et en torréfiant des grains de café, les membres de la famille discutent de leurs soucis quotidiens. Un portrait de famille basé sur un regard intime et contemplatif.
El hombre congelado, Carolina Campo, Uruguay
El tiempo nublado, Arami Ullón, Paraguay-Suiza
Ernesto «Che» Guevara, Le Journal de Bolivia, Richard Dindo, Suiza
La Gran Aventura, Cassandra Oliveira, Cuba
Monte Adentro, Nicolás Macario Alonso, Colombia-Argentina
Muerte en Arizona, Tin Dirdamal, Christina Haglund, México-Bolivia
Playing Somewhere over the Rainbow, Santiago D. Risco, Raúl M. Candela, España
Propaganda, MAFI Collective, Chile. 60′, 2014.
01.05 22h00, Capitole 1 | 02.05 10h00, Capitole 2
Réalisation collective, ce film, tourné pendant la dernière campagne pour la présidentielle qui s’est tenue à l’automne 2013 au Chili, avec pour toile de fond le plus important mouvement social qu’ait connu le pays pendant les vingt-cinq dernières années, constitue un témoignage aussi précieux que précis sur le vide des discours politiques.
PS São Paulo, Leni Huyghe, Brasil-Bélgica
Revoluçao Industrial, Frederico Lobo, Tiago Hespanha, Portugal
Sobre la Marxa, Jordi Morató, España
Tu y yo, Oriol Estrada, Natalia Cabral, 86′, 2014, Rep. Dominicana
29.04 21h00, Salle de la Colombière | 30.04 18h30, Capitole 2
Une veuve, blanche, riche et âgée, et Aridia, une jeune servante noire, vivent ensemble dans une maison remplie d’orchidées au centre de Saint-Domingue. Aridia nettoie et cuisine, la dame jardine, et quand le travail ralentit un peu, elles partagent des potins. Mais parfois l’ambiance se tend. Madame se réveille de mauvais poil, s’en prend à Aridia et lui rappelle sans pitié «quelle est sa place».
| Visions du réel |