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Tous écrans 2016 – 4 al 12 de noviembre 2016 – Ginebra
México, Portugal y España en el programa
Du 4 au 12 novembre, le Geneva International Film Festival Tous Ecrans sera placé sous le sceau de la sensualité, de l’érotisme, de la liberté de disposer de son corps et de son esprit. Avec une programmation coquine, iconoclaste et subversive, mais aussi les Premières suisses des derniers films de.
RESPLANDOR
Argentine, 2016, 50 min, de Fernando Priego Ruiz
Jeudi 10, 18:00 Forum Meyrin
Entrée libre
SYNOPSIS
Au pied des Andes, Camilo Peña cultive son lopin de terre. Presque aveugle, il continue à vivre comme il l’a toujours fait, isolé, pauvre mais libre. D’une incroyable beauté formelle, ce documentaire montré à Visions du Réel évoque le lien puissant entre l’homme et la nature.
THE SPACE IN BETWEEN: MARINA ABRAMOVIĆ E O BRASIL, Espaço Além.
Brésil, 2016, 87 min, v.o. en/pt; s.t. en/fr Première suisse
Lundi 07, 19:00 Pitoëff
SYNOPSIS
Ses performances extrêmes ont rendu Marina Abramović célèbre. Marco Del Fiol suit l’artiste dans son périple spirituel au Brésil, où elle cherche une guérison intérieure et soumet son corps et son esprit à des pratiques sacrées ancestrales. Un film-limite, à l’image de sa protagoniste.
Compétition internationale de courts métrages
Les courts métrages sont le plus souvent un laboratoire d’idées et un exercice de style qui permet de faire émerger de jeunes auteurs et de nouveaux talents. Douze œuvres concourent cette année dans cette catégorie, dont deux Premières mondiales pour Splendid de Aude Py et Bruno Ulmer, mais aussi L’Eté de Maxime Rappaz. Deux Premières internationales pour Guest de Moon Blaisse et L’Age des sirènes de Héloïse Pelloquet. Huit Premières suisses pour A Man Returned de Mahdi Fleifel, Elle pis son char de Loïc Darses, Bacon and God’s Wrath de Sol Friedman, Circles de Frida Kempf, Estate de Ronny Trocker, Oh What a Wonderful Feeling de François Jaros, Notre héritage de Jonathan Vinel avec la collaboration de Caroline Poggi, et Venusia de Louise Carrin.
Hors compétition
Highlight Screenings
Plus d’une douzaine de films, dont une large majorité de Premières suisses, composent le programme de cette troisième saison de Highlight Screenings. Le public du Festival aura ainsi l’occasion de découvrir en primeur quelques uns des films les plus acclamés de l’année, dont Ma’Rosa de Brillante Mendoza avec Jaclyn Jose, Prix d’interprétation féminine à Cannes 2016, Graduation du Roumain Cristian Mungiu et Personal Shopper de Olivier Assayas (avec Kristen Stewart), tous deux Prix de la mise en scène ex-aequo à Cannes, ou encore Paradise de Andreï Kontchalovski, Lion d’argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise 2016. Sans oublier Le Secret de la chambre noire par le cinéaste japonais Kiyoshi Kurosawa, avec Olivier Gourmet et Tahar Rahim, Boris sans Béatrice de Denis Côté, avec Denis Lavant, (re)Assignment de Walter Hill, avec Michelle Rodriguez et Sigourney Weaver et Sweet Dreams de Marco Bellocchio, avec Valerio Mastandrea, Bérénice Bejo et Emmanuelle Devos, ou encore Wiener Dog de Todd Solondz, avec notamment Julie Delpy. De son côté, Adolpho Arrietta livre une version très contemporaine du conte Belle dormant, avec Niels Schneider, Tatiana Verstraeten et Mathieu Amalric. Tandis que Wim Wenders, lui, réunit entre autres Reda Kateb et Nick Cave dans Les beaux jours d’Aranjuez, et que Jean-Pierre Léaud se révèle magistral dans un huis clos en clair-obscur très pictural, signé Albert Serra, La Mort de Louis XIV. Enfin, le turbulent Gimme Danger de Jim Jarmusch ouvrira le Festival, alors que le sublime Yourself and Yours du Coréen Hong Sang-soo, le clôturera.
Rien que pour vos yeux
La section «coups de cœur» des programmateurs du Festival, Rien que pour vos yeux propose cette année dix longs métrages, dont une Première internationale pour Boone de Christopher LaMarca qui filme avec sensibilité et pudeur le naufrage de l’Amérique rurale. Par ailleurs, huit films en Première suisse figurent dans cette section, tels Vape Wave de Jan Kounen, à travers lequel l’auteur de Doberman, 99 francs et Blueberry règle ses comptes avec l’industrie du tabac. Dans Porno e Libertà de Carmine Amoroso, retour sur l’invention du X comme outil de protestation et de lutte sociale contre la bourgeoisie chrétienne dans l’Italie des années 1970. Avec Le Parc, Damien Manivel signe quant à lui une fable onirique douce-amère sur le trouble des premières amours adolescentes. Dans Malgré la nuit de Philippe Grandrieux, un homme parti à la recherche d’un amour perdu traverse les désirs d’une autre femme, tandis que dans Vivere, l’amour particulier d’une fille pour sa mère se révèle sous l’œil de Judith Abitbol, de l’intime partagé sans pathos ni voyeurisme. The Space in Between: Marina Abramović and Brazil de Marco del Fiol filme le périple spirituel extrême de l’artiste Marina Abramović au cœur du Brésil. Dans Subland, le cinéaste Noël Magis suit les pérégrinations du groupe de rap français Odezenne. Tandis que Sing Street de John Carney narre les ambitions d’un groupe d’adolescents qui monte un groupe «futuriste» à Dublin en 1985, et que Resplandor de Fernando Priego Ruiz, tourné au pied des Andes, montre le lien puissant entre un homme presque aveugle et sa terre originelle.
Hommage à Apichatpong Weerasethakul
Invité d’honneur de cette 22e édition, Apichatpong Weerasethakul se verra décerner le Film & Beyond Award, un prix remis en partenariat avec la maison horlogère genevoise RJ-Romain Jerome, lors de la cérémonie de clôture, le samedi 12 novembre. Par ailleurs, en collaboration avec la Cinémathèque suisse, les Cinémas du Grütli, la HEAD-Genève et la Biennale de l’Image en Mouvement organisée par le Centre d’Art Contemporain Genève, le Festival présentera une vaste rétrospective des films du maître thaïlandais, ainsi que Fireworks (Archives), installation vidéo inédite en Suisse et emblématique de son travail de plasticien.
Hors compétition
Rétrospective Stereoscopia: une histoire de la 3D
La 3D a connu de nombreuses variantes techniques depuis ses premiers pas au cinéma dans les années 1920. Souvent oubliées, les premières œuvres en 3D sont aujourd’hui ressuscitées grâce à la restauration numérique. Reconnu comme prescripteur en matière de nouvelles formes de narration, mais aussi d’expression et de réalisation technique, le Festival a souhaité cette année partager une trentaine d’œuvres, dont 22 longs métrages ayant marqué l’histoire de la 3D. Parmi lesquelles Robinzon Kruzo de Aleksandr Andrievsky (1947), House of Wax de André de Toth (1953), Dial M For Murder de Alfred Hitchcock (1954), The Mask de Julian Roffmann (1961), The Stewardesses de Allan Silliphant (1971), Cave of Forgotten Dreams de Werner Herzog (2010), Pina de Wim Wenders (2011), 3X3D de Jean-Luc Godard, Peter Greenaway et Edgar Pêra (2013), Love de Gaspar Noé (2015) ; ainsi que les films d’animation Boogie de Gustavo Cova (2009), et Lisa Limone and Maroc Orange: a Rapid Love Story de Mait Laas (2013). Sans oublier la Première mondiale de WOMB du chorégraphe Gilles Jobin (2016), lequel a collaboré à la programmation de cette rétrospective.
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