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Bachelorette: le divertissement idéal à voir entre copines
— note de Julie Bauer de © PuntoLatino à propos de «Bachelorette» (Leslye Headland, EE.UU. 2012) —
Prochainement «Bachelorette» sera à l’affiche des salles obscures suisses. Présentée au Festival du film de Locarno et à celui de Sundance, cette comédie de Leslye Headland surfe sur la mode des films de mariage dans la veine de «Mes meilleures amies» (Bridesmaids) ou de la franchise «Very Bad Trip» (The Hangover).
«Bachelorette», c’est l’histoire de la fille la plus impopulaire d’une bande de copines qui est sur le point de se marier avec un très bel homme. Un peu jalouses, mais surtout très délurées, les trois demoiselles d’honneur tentent tant bien que mal de tenir leur rang en s’aidant de substances illicites, ce qui provoque une série de catastrophes. La veille du grand jour, elles vont se débattre toute la nuit pour réparer la robe de mariée déchirée et faire face à leurs travers. Infidèles, rebelles et imparfaites, comme le clame l’affiche, ces femmes vont abandonner leur passé pour entrer, enfin, dans la vie adulte.
Le casting de cette adaptation d’une pièce de théâtre est de qualité. La mariée, Rebel Wilson qui a joué dans «Mes meilleures amies» et Pitch Perfect est entourée de ses demoiselles d’honneur Kirsten Dunst (Spider-Man, Melancholia), Lizzy Caplan (Lolita malgré moi, Cloverfield) et Isla Fischer (Serial noceurs, Confessions d’une accro du shopping). Du côté masculin, on retrouve notamment Adam Scott (Frangins malgré eux, Parks and Recreation) et James Marsden (X-Men, 27 robes).
Les dialogues parfois très crus, les scènes cocasses et les failles des personnages font de ce film le divertissement idéal à voir entre copines. Les adolescentes des années 1990 souriront à l’évocation de références qui ont marqués cette période, tel que le film My Girl ou la série Angela, 15 ans, et s’identifieront aux états d’âmes des héroïnes, des trentenaires tout sauf lisses.
Julie Bauer de © PuntoLatino, Genève 13.08.12.