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blackmovie log150x150| FESTIVALES CINE | GINEBRA |

Presencia latinoamericana en Black Movie Ginebra 2016

22-31 janvier 2016, Genève – 117 filmes (6 d’Amérique latine) en 10 jours

El premio de los jóvenes (Prix des Jeunes) fue para «Clever» (Federico García y Guillermo Madeiro, Uruuay 2015)

comédie satirique suivant les tribulations d’un paumé macho à la recherche du tuning parfait pour sa voiture de sport. Le jury récompense un film «ambitieux mais pas prétentieux, simple mais pas simpliste, drôle mais pas de mauvais goût.»

La 18e édition de Black Movie se tiendra du 20 au 29 janvier 2017.

En el jurado participó Paula Arantzazu Ruiz (España).

La mujer de los perros, Utopie camine – Laura Citarella, Verónica Llinás, Argentina 2015

Veronica vit entourée de sa meute de chiens dans un cabanon en bordure d’une ville. Lorsqu’elle a froid, ses chiens lui tiennent chaud, lorsque sa libido le réclame, elle part à la rencontre des hommes.

Filmé comme un documentaire avec l’une des deux réalisatrices dans le rôle principal, La mujer de los perros parvient à faire rêver à une vie détachée de toutes les contingences sociales et économiques.

 

Mate-me por favor, Crossover libidineux – Anita Rocha da Silveira, Brasil 2016
Barrio de Tijuca, Rio de Janeiro : bienvenue dans le monde terrifiant d’Adoland ! Echappant de près à la mort, Bia va faire feu de toutes ses hormones face à un ennemi vicelard et mystérieux. Polar décalé et inédit, à la fois anticatholique et pro-karaoké, dans lequel la salive devient une arme fatale.

Pour les amateurs de paillettes, de John Waters et de franche rigolade !

Neon Bull, Western non genré – Gabriel Mascaro, Brasil (Uruguay) 2015
Dans un Nordeste de cowboys, un homme, une femme et sa petite fille partage leur quotidien entre spectacle taurin et couture. Il confectionne des costumes animaliers pendant qu’elle répare le camion et que la petite cherche à se faire aimer des adultes. Lorsque le soir tombe, les taureaux s’habillent de lumière pour que leur chute soit la plus belle et la plus spectaculaire possible.

Le chef opérateur Diego Garcia (à l’œuvre également sur le Cemetery of Splendour d’Apichatpong Weerasethakul) compose des plans très sensuels évoquant la peinture de Brueghel ou de Vermeer.

 

Liveforever, Ode libertaire – Carlos Moreno, Colombia (México) 2014
Alors que l’humanité est vouée à disparaître, une pauvre petite fille riche de Cali s’éclate au contact de ses stupéfiantes rencontres. Elle défie la mort au rythme frénétique de la salsa dans une quête sans limites du plaisir no future.

Librement inspiré du best-seller d’Andrés Caicedo dans lequel cet auteur parmi les plus originaux de Colombie déclarait que vivre au-delà de 25 ans était une honte. Joignant le geste à la parole il se donna la mort le jour où il reçut le premier exemplaire de son livre… à 25 ans.

 

Chronic – Death Story, Michel Franco – México 2015
David est un infirmier méticuleux. Il rend visite aux malades en phase terminale à leur domicile et leur procure attention et écoute. Il supporte toutes leurs humeurs et prodigue ses soins avec une délicatesse rituelle. Cet excès de prévenance sème le malaise autour de lui et l’on se prend à douter de ses motivations profondes…

Emmené par un Tim Roth tout en retenue, et tourné uniquement en plans-séquences, Chronic est un suspense sur la fin de vie et le deuil.

 

Clever, comédie satirique – Federico Borgia, Guillermo Madeiro, Uruguay 2015

Clever est un prof de taekwondo largué par sa femme et piètre père d’un gamin de dix ans. En pleine virée sous coke, ce macho tombe raide amoureux d’une voiture décorée de superbes flammes orange. Dès lors il n’a qu’un but, retrouver l’artiste capable de tuner sa Chevette de collection…

Sous des dehors comiques, de la même manière que le Dude du Big Lebowski, Clever fait bien plus qu’amuser la galerie. Satire acerbe du machisme sud-américain, réalisé comme un cartoon, Clever rappelle les meilleurs moments de Whisky de Pablo Stoll et Juan Rebella.

 

 

 

 

 

 

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