| CINE | ECUADOR |

Trans Cutucú (filme documental Ecuador)

|| 14.02.10 ZH Arthouse Piccadilly – 12h30 ||
|| 01.03.10 AARAU Kino Freier Film 20h30 ||  
|| 11.03.10, BE Cinématte 18h30, 22 y 29.03. ||
|| 28.03.10, LU 11h ||
En «Trans-Cutucú – Retorno a la selva» la realizadora Lisa Faessler mustra las rudas condiciones de vida de los indígenas ecuatorianos, que sufren una presión creciente de la industria. Un agricultor que cultiva la caña de azúcar explica que no llega a deshacerse de su cocecha, ya que los comerciantes no le pagan casi nada. Como la mayor parte de sus vecinos del pueblo, no puede hacer otra cosa que atacar su propio espacio de vida, la selva tropical, para vender madera a buen precio.
Ver sinóptico en alemán y en francés …

 

Trans-Cutucu — Zurück in den Urwald
Das Bergmassiv Cutucú, im Süden des Amazonasgebietes in Ecuador, war ein Schutzwall gegen die ökologische Zerstörung, für die indianische Bevölkerung aber auch ein Hindernis. Sie hatten keinen Zugang zur modernen Welt. Der Strassenbau durch das Cutucú-Massiv eröffnet nun die Mobilität, welche den Abbau fossiler Ressourcen ermöglichen, aber den Ureinwohnern auch den gewünschten Anschluss an die zivilisierte Welt gewähren wird. Unspektakulär vollzieht sich dieser Prozess, wo der so genannte Fortschritt Einzug hält und nicht mehr zu bremsen ist: es wird gebaggert, geschaufelt, gerodet, verkauft und gekauft, der alltägliche Wahnsinn halt.Ausschnitte aus dem Film Shuar, Volk der heiligen Wasserfälle (1986) rufen uns in Erinnerung, dass in der traditionellen Shuarkultur, die Natur gesamthaft beseelt war und die Mobilität im halluzinogenen Rausch keine Grenzen kannte. Heute transportieren die Ureinwohner mit Pferden Holzbretter in die Zivilisation. Holz ist das schnellste Geschäft, andere Produkte müssen erst erzeugt werden. Doch nun verschwindet der Urwald, im alltäglichen Wahnsinn halt.

Trans-Cutucú — Retour â la forêt vierge
Deux énormes bulldozers jaunes creusent simultanément la terre rouge carmin alors que plusieurs chevaux se lèchent mutuellement leurs plaies dues aux lourdes charges qu’ils transportent. À quelques mètres de là se parque un car pour permettre à des touristes occidentaux de descendre. Ils souhaitent atteindre à pied les cabanes en bois au-dessus du chantier.

Il s’agit de la construction de la route Trans-Cutucú Amazonía, qui traversera les terres quasiment vierges des Indiens. Elle servira à faciliter le transport du bois depuis les villages jusqu’à la capitale de la province Morona-Santiago.

Dans Trans-Cutucú, la réalisatrice Lisa Faessler montre les rudes conditions de vie des indigènes Equatoriens, qui subissent une pression croissante de l’industrie. Un agriculteur cultivant la canne à sucre explique qu’il n’arrive plus à se débarrasser de sa récolte, car les marchands ne lui paient quasiment rien. Comme la plupart de ses camarades du village, il ne peut rien faire d’autre que s’attaquer à son propre espace de vie, la forêt tropicale, pour en vendre le bois à bon prix.

Pour opérer un contraste aux images de la situation actuelle, la réalisatrice utilise des séquences en noir et blanc datant de 1986, dans lesquelles de vieux Indiens, tour à tour ivres et sobres, racontent des histoires sur la nature mystique. Ces anciens documents présentent aussi des actes rituels: la recherche de chutes d’eau sacrées ou le fait de boire un alcool fort particulièrement mauvais. Un documentaire subtil sur le profond fossé entre une tradition centenaire et le caractère irrémédiable de la modernisation.

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