| CONCIERTOS OCTUBRE 2012 | ESPAÑA | MONTREUX |

Luz Casal (España)

— 20.11.12., 20h15, Auditorium Stravinski, MONTREUX

— Homenaje al Dia Nacional de España (12.10.12.)

— La grande chanteuse Luz Casal, dont la voix a été popularisée au-delà des frontières espagnoles par le film "Talons aiguilles" d’Almodóvar. L’émotion devrait être palpable en écoutant Luz Casal chanter les premières mesures de la chanson "Gracias a la vida". Cet hymne à la vie, composé jadis par la Chilienne Violeta Parra, a été repris, depuis, par de nombreux artistes. Luz Casal, la grande chanteuse espagnole à la voix suave et aux allures de diva en robe rouge vif, s’inscrit dans cette lignée, après une année et demie de pause pour cause de combat contre la maladie. Toute sa force d’expression se concentre dans cette chanson de confiance et de résistance.

— Luz Casal est repartie depuis des mois sur les routes et en studio. Elle a sorti une compilation (Blue Note/Emi). Elle démarre une tournée en France. Après l’épreuve, sa vie et sa musique sont liées. «Je n’imaginais pas ne pas reprendre les concerts. C’est ma respiration», confie-t-elle dans son français aux accents ibériques. La musique est sa passion depuis l’âge de 6 ans. À 54 ans elle compte de nombreux projets et une passion intacte, partagée par un large public.

— L’amitié avec les Français s’est concrétisée à la sortie du film "Talons aiguilles" de l’espagnol Pedro Almodóvar, en 1991. Luz Casal y interprétait deux titres en espagnol: la chanson mexicaine composée en 1937 "Piensa en mi" et "Un año de amor" créée par l’Italienne Mina. D’un coup, ou presque, la rockeuse de ses débuts, en 1982, a investi un répertoire moins rebelle que sensuel et nostalgique, aux rythmes du boléro, entre douleurs et sentiments. Symbole aussi du mouvement de rénovation frénétique qui a saisi son pays. Le cinéma l’a fait connaître au-delà des frontières espagnoles. De ces complaintes du passé elle a fait une carte de visite, y revenant à l’occasion sans s’y enfermer.

— Luz Casal reconnaît aussi l’influence de Piaf et de la poésie française dans ses choix artistiques. Au fil des années elle a repris et adapté des titres de Cabrel, Jean Fauque (un des compositeurs attitré de Bashung), Daho et la chanson fétiche de Dalida,"Il venait d’avoir 18 ans". Dans ses 12 albums, on retiendra encore un autre de ses classiques, l’adaptation, avec Carlos Nuñez, du poème de la poète galicienne du XIXe siècle Rosalia de Castro «Negra Sombra».

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