| FESTIVALES JULIO 2018 | NYON |
Paléo Festival
— Nyon, 17 al 22 de julio 2018
• TYARANGO (España)
Festivités latino-catalanas
Avec quatre continents et quelques vingt-trois pays explorés au compteur, les Catalans de Txarango sont devenus un Village du Monde à eux tous seuls. Leur musique – aux fortes références latino-américaines et festive en diable – pioche ses rythmes et mélodies dans le son de Barcelona, un genre musical héritier de la rumba cubaine, qu’ils fusionnent à volonté avec du reggae, du ska et du punk. Tout en faisant la part belle à la langue catalane, leurs chansons – profondément engagées – se fredonnent, se susurrent, se crient et se dansent à l’unisson, redonnant à la musique son pouvoir le plus magique: celui de changer le monde.
• ANA MOURA (Portugal)
Fado Flamboyant aux quatre venta
Si le fado a connu ses grandes heures avec Amália Rodrigues, Ana Moura en incarne aujourd’hui le renouveau flamboyant. Véritable star au Portugal, son timbre grave profondément sensuel et sa façon unique d’interpréter la musique traditionnelle de son pays lui ont conféré le titre de nouvelle icône de la saudade et lui ont permis d’envoûter un public très large, dont quelque Prince ou Rolling Stones. Reconnue comme l’une des plus grandes fadistes de notre époque, Ana Moura laisse son art naviguer au gré des tendances actuelles, en incarnation étincelante et moderne de tout un genre musical.
• LA PEGATINA (España)
Rumba urbaan Ska Punk
Groupe iconique de la scène catalane, La Pegatina réinvente la rumba urbana, ce genre musical propre à Barcelone importé par des gitans revenant de Cuba. A coups de notes cuivrées et de refrains fédérateurs à souhait, le groupe draine depuis 15 ans des foules enfiévrées par la fougue de leur musique à l’énergie quasi punk, dans laquelle s’imbriquent des éléments de ska, de rythmes latino-caribéens et de rock. Leur folle présence scénique retourne chacun de leurs concerts en une fête géante. Le public survolté s’époumone alors en catalan, espagnol ou français sur des hymnes que ne renieraient pas Manu Chao, Ska-P et autres Che Sudaka.
• ANTONIO ZAMBUJO (Portugal)
Sensualité en fado maypr
Vous avez toujours rêvé de croiser, à Lisbonne, au détour d’une rue escarpée de l’Alfama, le regard d’une fille, d’un homme, comme une invitation au voyage dans l’âme de l’autre. Aujourd’hui, c’est António Zambujo qui invite. Sa réinterprétation du fado et de la saudade puise dans les influences portugaises de son Alentejo d’origine, brésiliennes de la bossa de João Gilberto ou encore dans le jazz de Chet Baker. Il s’aventure dans votre cœur et y révèle la beauté de la mélancolie par son timbre de roi et sa voix de soie. Quand il chante, António, la nuit commence. Une nuit glorieuse et lumineuse.
• CALIMA (España)
Nuevo flamenco et coolitude
Du rouge et du noir, des guitares, des talons qui claquent et… de la coolitude. Originaire de Catalogne, Calima fait résonner son nuevo flamenco dans toute l’Espagne. Dans une esthétique gypsy teintée de pop, ce collectif de musiciens chevronnés expérimente un flamenco hybride, brodé de rumba, de latin jazz, de hip-hop ou de sons balkaniques. Mené par Juanlu Leprevost – fondateur et producteur des 2 premiers albums des balèzes Ojos de Brujo – ce laboratoire musical reflète toute la diversité culturelle d’une Barcelone en pleine effervescence.
HAVANA Meets KINSTON (Cuba / Jamaïque)
Dreamteam Cubano-Jamaïcaine
Deux univers différents et pourtant si proches. Deux îles, deux histoires passionnément liées à la musique et deux peuples qui vivent encore et toujours à travers elle. Le projet unique du producteur australien Mista Savona réunit la dream team de la Jamaïque et les produits d’excellence de Cuba. En résulte un line-up frisant l’indécence: les légendes de Sly & Robbie ou du Buena Vista Social Club associent leurs forces à celles de la relève – Randy Valentine, El Medico, Turbulence – pour une rencontre classieuse où rumba, salsa et son cubano se conjuguent avec le reggae, le dub ou le dancehall.
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