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FIFO 2014: Bolivia, México, Suiza

— del 2 al 10 de agosto 2014, MARTIGNY —

Espectáculo de apertura el martes 5 de agosto en CERM

Espectáculo de clausura el domingo 10 de agosto

8 août 2014, 20h30, 1er Spectacle de Gala / 5 ensembles – CERM: Kalmoukie – Afrique du Sud – Chypre du Nord – Roumanie – Bolivie

9 août 2014, 20h30, 2e Spectacle de Gala / 5 ensembles – CERM: Russie – Chine – Mexique – Slovaquie – Ifol

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Ballet folklorique de l’Université de Guanajuato BAFUG

C’est un pays qui est dans le coeur de tous les spectateurs, parce que ses rythmes, ses chansons, ses danses, symbolisent tout simplement ce que l’on attend d’un spectacle populaire.

C’est-à-dire de la passion, du talent, des costumes qui sont autant de régals pour les yeux. Le Mexique est un pays de très vieille civilisation qui a été traversé du nord au sud par une multitude de peuples ou de tribus, dont chacun a laissé des traces indélébiles de sa culture. Si bien que le pays est devenu une mosaïque de peuples mais aussi de danses, de musiques et de monuments.

Le Ballet folklorique de l’Université de Guanajuato qui fût créée en 1985 est composé de danseurs et de musiciens, aux talents exceptionnels. Travaillant avec ardeur son répertoire, il a épinglé à son programme des danses originales et particulièrement spectaculaires pour que son spectacle soit une véritable fête. Le groupe passera en revue les principaux états du Mexique dont chacun est différent dans ses danses, ses musiques et ses costumes. Si bien que celui-ci emporte avec lui plus d’une tonne d’accessoires et de matériel de scène.

Guanajuato, c’est La capitale de l’État de Guanajuato, inscrite au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO, est une ville fascinante de l’époque coloniale située dans une vallée pittoresque, entourée par les montagnes de la Sierra de Guanajuato.

Le ballet est composé des meilleurs danseurs de la province de Guanajuato ; De nos jours il est dirigé par el maestro Roberto Martinez Rocha. Le groupe actuel appartient donc à l’Université de Guanajuato et représente officiellement la province de Guanajuato.

De tout temps, les Mexicains ont porté un grand intérêt aux fêtes commémoratives. Bien avant Colomb, elles se succédaient quasi sans trêve. Au programme : processions, chants et danses.

Et dans cette aventure, que deviennent les « Mariachis » ? Bien sûr, ils seront là. Ils sont une douzaine et constituent un orchestre à la fois original et représentatif de cet art si particulier. Chansons révolutionnaires ou amoureuses, personne ne reste insensible à leur charme qui fait de la révolution un joyeux moment d’histoire, et de l’amour, la préoccupation principale des mexicains.

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Ballet folklorique de Bolivie «Manuel Acosta», BAFOBOL

Pays des indiens Aymaras, province de l’empire des Incas, la Bolivie devient colonie espagnole après la conquête de Pizzaro et gagne son indépendance en 1825. Occupant le tiers du pays, les Andes boliviennes comprennent deux alignements parallèles, orientés selon un axe nord-ouest-sud-est.

Entre ces deux lignes s’étend l’Altiplano, haute plaine creusée de plusieurs bassins correspondant aux lacs Titicaca et Poopó.

Le Ballet Folklorique de Bolivie « Manuel Acosta » a été créé en 2006 par le Maître de Ballet qui lui a donné son nom. Précédemment fondateur et directeur pendant trente ans du Ballet Folklorique National de Bolivie, Manuel Acosta a été décoré entre autres de la médaille du mérite artistique et culturel Pablo Neruda en 2005 par le ministère de la Culture du Chili.

En Bolivie, la carapace du tatou s’est faite instrument de musique, les flûtes s’essoufflent à contretemps, les tambours battent funestement. Sentimentales, pudiques ou revendicatives, les chansons dressent la chronique des hommes. Elles tentent de donner une forme à leur destin.

Quant aux danses, elles offrent un double spectacle. Une violence qui reflète les conditions de vie toujours dures d’une population prise entre la foi catholique héritée des espagnols et les multiples recours à des saints de passage.

Et dans la nuit qui se teinte de mauve avec le coucher du soleil, la « diablada »continuera à égrener ses musiques, témoignages d’un peuple dont l’origine se perd dans la nuit des temps.

Voici un peuple porté par les ailes d’un oiseau roi. Voici les fils du vent et les enfants du soleil. Voici le Ballet folklorique de Bolivie »Manuel Acosta ».

Ce Ballet est présent au FIFO, grâce à la collaboration avec les Festivals du Sud, Mr. Yves Haure que nous remercions chaleureusement.

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