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Luz Casal: récital de haut vol

— Par Julie Bauer de @PuntoLatino sur le concert du 15.11., au Théâtre du Léman, Genève

La Diva espagnole Luz Casal était de passage à Genève pour un récital empreint d’émotions, de douceur et d’humour. Un grand moment musical et nostalgique pour ses fans genevois qui ont été ainsi récompensés de leur patience.

L’année dernière, le public, venu parfois de loin, avait en effet espéré pouvoir assister au concert de Luz Casal, jusqu’à la dernière minute. Malheureusement, une fuite d’eau dans la salle du Théâtre du Léman avait contraint les organisateurs d’annuler l’événement. Samedi, le spectacle a cette fois-ci, bel et bien eu lieu et les seules gouttes d’eau à signaler étaient les larmes d’émotion sur les joues des spectateurs.

Accompagnée d’un pianiste, d’un guitariste, d’un bassiste et d’un batteur, la chanteuse à la voix exceptionnelle choisit, pour son rendez-vous genevois, un répertoire mêlant la chanson française à ses grands succès, sans oublier ses nouveaux titres teintés de rythmes brésiliens. Grâce à sa maîtrise de la langue de Molière et à son humour, elle conquit en un clin d’œil l’audience, qui ne demande que cela. Enchaînant les titres, tantôt graves, tantôt colorés, elle ne se prive pas non plus de faire participer le public sur des airs tels que « Un nuevo día brillará », non sans l’exhorter, jusqu’à obtenir un chœur fourni.

 

Une « Negra sombra » dédiée aux Parisiens

Sans surprise, les titres les plus attendus de la soirée, parmi lesquels « Historia de un amor », « No me importa nada », « Dame un beso » et bien sûr les incontournables chansons de la bande originale du film « Talon aiguilles », « Piensa en mí » et « Un año de amor » remportent le plus grand succès. Toutefois, le moment le plus fort reste sans nul doute l’interprétation magistrale et poignante de « Negra sombra », une chanson en galicien que la chanteuse dédie aux Galiciens ainsi qu’aux victimes de la série d’attentats de Paris, survenue deux jours auparavant.

Humour et chanson française

Au chapitre des dédicaces, elle offre aussi aux femmes de la salle le titre « No, no y no », puis gratifie l’audience de reprises de chansons françaises notamment « Jardin d’hiver » et « 18 años », en finissant ce grand classique de Dalida par une touche d’humour : « j’avais oublié simplement, que j’avais deux… euh… trois fois 18 ans ! ».
Sans se départir de son espièglerie, l’artiste entame finalement les rappels composés d’un répertoire résolument plus optimistes et joyeux. Elle enchaîne ainsi « Dame un beso », le très dansant « Plantado en mi cabeza » et, finalement, devant un public debout, une reprise sautillante de « Piensa en mí », pour clôturer de la meilleure des façons ce récital de haut vol.

 

Text et photos: Julie Bauer, rédactrice de ©PuntoLatino

 

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